Landry Nguemo, GÉANT à jamais

Le Cameroun se souvient de Landry Nguemo avec un sourire mêlé de nostalgie et de chagrin. Décédé tragiquement en juillet 2024, il laisse derrière lui le parcours inspirant d’un enfant de Dschang devenu héros des Lions Indomptables.

Né en 1985, Landry découvre le foot dans les rues poussiéreuses à Dschang avant de rejoindre la France à 15 ans. À Nancy, il explose, devenant un milieu récupérateur précis et élégant. Il se révèle en Ligue 1 avant de s’envoler au Celtic Glasgow, où il soulève une Coupe d'Écosse et dispute la Ligue des Champions avec un calme qui impressionne ses coéquipiers.

En 2011, il signe à Bordeaux, participant à l'épopée européenne des Girondins, avant de passer par Akhisar (Turquie) puis Kayserispor, laissant partout l’image d’un professionnel humble, respecté pour sa discipline et sa spiritualité. Avec le Cameroun, il honore plus de 40 sélections, participant à la CAN 2008 (finaliste) et la Coupe du Monde 2010, sans jamais se plaindre, préférant prier avant chaque match, le sourire aux lèvres.

De Dschang à la gloire : Landry symbolisait les rêves des jeunes camerounais, souvent photographié en jean simple et chemise lors de ses retours au pays, accueillant sans filtre les fans venus prendre des selfies. Hors des terrains, il aimait la musique gospel, les barbecues familiaux, et partageait ses moments de foi et d’humilité sur Instagram, où son ami de toujours et confident Boris Pichichi, de son vrai nom Boris Ngouo (1.1 million d’abonnés) lui rend aujourd’hui hommage : “Landry était un frère, un Crack, un lion, un géant de cœur.”

Son décès soudain a laissé un vide dans sa famille et le football camerounais. Mais son héritage reste vivant à travers les projets solidaires qu’il soutenait pour former les jeunes de sa ville natale, et dans les souvenirs de ceux qui ont croisé son sourire, sur le terrain comme dans la vie. La femme de sa vie, sa mère et ses filles étaient des trésors pour lui.

Landry aimait aussi beaucoup ses frères et sœurs dont il parlait régulièrement.

À France Football en 2010, il disait : “Je viens de loin, du Cameroun, et je n’oublie jamais d’où je viens. C’est le travail et ma foi qui m’ont amené là où je suis.”

Et dans une interview à La Nouvelle République en 2011, il expliquait : “Il faut travailler et rester humble même quand tu joues en Ligue 1 ou en Europe.”

Il reste pour Panthers TV un "STARBOY” à jamais. Nous penserons toujours à lui

Par la Rédaction de Panthers TV